L’association TODI YABA de Fada N’gourma et l’Association des Jeunes pour le Développement de la Région de BITTOU (AJDRB), dans la mise en œuvre des activités du projet « appui à la promotion de l’abandon des mariages précoces dans les régions de l’Est et du Centre Est » avec l’appui technique et financier de Mwangaza Action ont mené des activités de plaidoyer auprès des leaders coutumiers et religieux de leur zone respective pour l’abandon de la de mariages précoces. Deux rencontres de plaidoyer ont été tenues dans chaque chef lieu de commune (commune de Fada et commune BITTOU) et dix (10), dans les villages d’intervention. Les services techniques de l’Action sociale et de la solidarité nationale, de la santé, des deux régions et ceux de la Direction régionale de la promotion de la femme et du genre de l’Est ont appuyé les activités de plaidoyer. Au moins quatre cent dix (410) leaders ont été touchés par les actions de plaidoyer.
Suivi des activités du projet appui à la promotion de l’abandon des mariages précoces dans les régions de l’Est et du Centre Est
Du 12 au 15 juin 2013, l’équipe du projet au sein de Mwangaza Action a rencontré les noyaux relais et les leaders communautaires des villages d’intervention de la région du Centre Est. L’objectif est de toucher du doigt les actions et les difficultés de ces acteurs communautaires après leur formation et les rencontres de plaidoyer mais aussi de recueillir leurs suggestions pour plus d’efficacité dans les actions de communication. Des rencontres d’échanges ont eu lieu avec tous les noyaux relais et les leaders des villages concernés à savoir : Kanyiré, Mogandé, Bekouré Mogomnoré Loaba, zampa Gnangdins Zékézé, Sawenga et Garanga tous de la commune de BITTOU. Il ressort que les noyaux relais sont bien actifs (des rencontres communautaires de restitution des contenus de la formation ont été tenues dans tous les villages, des séances de causeries éducatives et de causeries à domicile sensibilisation porte à porte ont été réalisées).
Pour plus d’impact des séances de sensibilisation, les participants ont exprimé la nécessité d’appuyer les sensibilisations avec des supports audio visuels (boîtes à images et cassette vidéo).
Projet « appui à la promotion de l’abandon des mariages précoces dans les régions de l’Est et du Centre Est (Burkina Faso) : les capacités de 50 relais communautaires dans la région du Centre Est/ Bittou renforcées
Du 26 février au 1er mars 2013 et du 04 au 07 mars 2013, Mwangaza Action a tenu deux sessions de formation au profit de cinquante relais communautaires de la commune de BITTOU de la Région du Centre-Est.
Le Maire de ladite commune, en compagnie de son Secrétaire Général, a ouvert les travaux de ces sessions dont l’objectif global était de renforcer les capacités et les compétences des noyaux relais dans le domaine de la promotion de l’abandon des mariages précoces.
De façon spécifique, il s’agissait de :
- renforcer les connaissances sur les contenus thématiques de la promotion de l’abandon des mariages précoces ;
- Renforcer les compétences des participants en technique d’animation pour la promotion de l’abandon des mariages précoces ;
- Améliorer les connaissances sur les rôles et les responsabilités des acteurs de mise en œuvre et des partenaires locaux de la promotion des mariages précoces.
La stratégie «Ecole des maris» est en marche dans la Région du Centre-Nord du Burkina Faso.
Depuis juillet 2013, les dix premières écoles ont été officiellement installées. Le but de ce projet est d’améliorer l’implication des hommes dans la promotion de la santé de la reproduction au Burkina. Ce sont trois aires sanitaires (CSPS) du district sanitaire de KAYA qui sont couverts par cette première phase. Les écoles sont installées dans 10 villages tous situés dans le département de PISSILA.
Deux mois après leur mise en place, les membres des écoles sont à pied d’œuvre. Ainsi dans plusieurs villages des rencontres se sont tenues. Avant même d’être formés et de recevoir l’accompagnement nécessaire, les membres des «Ecoles des maris» tentent de faire comprendre aux autres hommes, les avantages qu’il y a à accorder une attention particulière à leurs épouses enceintes et encouragent les femmes à utiliser de plus en plus les services de santé.
Vers les déclarations publiques d’abandon des mariages précoces dans la région de l’Est : Mwangaza Action et les communautés se concertent
Il se tient depuis le 27 septembre 2013 dans les 10 villages d’intervention du projet « appui à la promotion de l’abandon des mariages précoces dans les Régions de l’Est et du Centre Est, des rencontres communautaires de bilan de mise en œuvre des activités et de plaidoyer pour la tenue novembre 2013 des déclarations publiques d’abandon de la pratique. Les déclarations inter villages, elles sont prévues pour 2014. Les partis examinent en ce moment le chemin parcouru. C’est à l’issue de ces concertations que chaque communauté prendra la décision ou non de faire une déclaration publique d’abandon de la pratique dans sa communauté. Déjà, des villages comme Potiamanga, Bougui, Ganyéla et Boamona se sont engagé à faire cette déclaration publique. Les dates suivantes ont été retenues au regard des villages.
Ganyéla 03/11/2013
Boamona 25/11/2013
Bougui 28/11/2013
Potiamanga 30/11/2013
Organisée dans le souci de doter les élèves et les jeunes de façon générale, d’informations essentielles de base sur la santé sexuelle et de la reproduction des adolescent(e) et jeunes, la 3ème édition de « Vacances Sans Risques » s’est déroulée dans la ville de Léo, province de la Sissili, du 25 au 27 mai 2013 sous le patronage de Mr le Haut Commissaire de la Province et en présence des autorités techniques et administratives, dont Mme le SG de la Province, Mme le médecin-chef de district sanitaire, Mr le préfet du département de Léo, Mr le directeur provincial de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi, Mr le directeur provinciale de la police nationale, Mr le représentant de la compagnie de gendarmerie, et de plusieurs autres directeurs et chefs de services.
La forte mobilisation des élèves des lycées et collèges de la ville de Léo a caractérisée cette manifestation. Plusieurs activités mettant l’accent sur la promotion de la santé sexuelle et de la reproduction des jeunes et l’utilisation des services de santé ont été réalisées au cours de ces trois journées, notamment :
- Des activités sportives avec les jeunes (match de football) accompagnées d’animation/sensibilisation ;
- Une cérémonie officielle présidée par le Haut-commissaire en présence des plus hautes autorités de la ville (préfet, médecin chef de district, responsables des lycées et collèges, etc.) ;
- Des animations grand public avec les élèves et autres jeunes de la ville ;
- la réception des travaux de réfection et des équipements fournis au Centre médico-scolaire par le projet ;
- la production et distribution de Tee-shirts (650) portant des messages de sensibilisation ;
- la production et distribution des supports d’information (600 Livrets sur la SSR des Jeunes et 500 Dépliants sur les services de SSR disponibles pour les jeunes à Léo).
Les vacances scolaires sont une période de loisirs et d’oisiveté propice aux vices qui exposent à des comportements à risques. L’initiative « Vacances sans Risques » veut contribuer à informer les jeunes vacanciers afin de les encourager à adopter des comportements sains qui les protègent contre les IST, le VIH/SIDA et les grossesses non désirées.
« Vacances sans risques » est une initiative de l’ONG MWANGAZA ACTION et ses partenaires (Associations de jeunes, établissement secondaires, services de santé et de l’action sociale), dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet « Amélioration de l’accès aux services de santé sexuelle et de la reproduction pour les Jeunes » dans la ville de Léo. Ce projet est soutenu financièrement et techniquement par le l’ONG américaine « ADVOCATES FOR YOUTH ».
L’atelier de dissémination des produits de capitalisation et résultats du projet CAP-MGF II, s’est tenu le 25 juin 2013 à l’Hôtel Palm Beach situé sur l’avenue KWAME NKRUMA. Il a regroupé les différentes Organisations Locales Partenaires (OLP) impliquées dans le projet, les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) et les différentes Organisations Non Gouvernementales (ONG) partenaire de MWANGAZA ACTION.
La rencontre a débuté aux environs de 9 h 20 mn avec la présentation du programme de la journée par le maître de cérémonie, suivi des mots de bienvenue du coordonnateur de l’ONG Mwangaza Action, de l’ONG DIAKONIA, et de Madame la Secrétaire Permanente du Conseil National de Lutte contre la Pratique de l’Excision (SP/CNLPE).
Les produits de capitalisation qui devrait être disséminé sont :
- le document de capitalisation intitulé «Élimination des mutilations génitales féminines et promotion des droits de la femme : de bonnes approches pour agir» ;
- le livret pour les jeunes scolaires : l’excision, question réponse ;
- le manuel des méthodes ;
- l’outil GRAAP série excision disponible en trois langues (français, mooré, Djoula) ;
- Le film documentaire intitulé éliminer la pratique de l’excision au Burkina, un impératif.
Promotion de l’abandon de la pratique de l’excision: Mwangaza Action renforce les capacités de GASCODE
Dans le cadre de ces activités de promotion de l’abandon de la pratique de l’excision dans la Région du Plateau-Central, GASCODE, Groupe d’Appui en Santé et en Communication pour le Développement, a sollicité l’assistance technique de Mwangaza Action pour la réplication de Yamwekre dans sa zone d’intervention. Cet appui technique consiste essentiellement à, renforcer les capacités d’une équipe de formateurs et de formatrices, suivre/superviser la formation des facilitatrices/facilitateurs communautaires et à suivre l’animation des classes.
C’est dans ce sens qu’une mission de formation de formateurs/trices s’est déroulée du 02 au 17 septembre 2013 au siège de GASCODE à Ziniaré. Cette session de formation dont l’objectif principal était de renforcer les connaissances des formateurs/trices de GASCOD sur le contenu pédagogique de Yamwekre a réuni 14 participant(e)s dont 07 femmes et 07 hommes. L’équipe de formateurs de Mawangaza Action, composée de 02 personnes, était entre autres chargée d’appuyer les participant(e)s à préparer les séances d’animation, de suivre les simulations d’animation des séances éducatives afin d’apporter les feed-back nécessaires et d’appuyer les participant(e)s dans la préparation des séances éducatives.
L’expertise, ainsi fournie par Mwangaza Action durant les 16 jours a permis de renforcer les connaissances et compétences des participant(e)s sur le contenu des différents modules de Yamwekre, notamment les droits humains, la protection de l’enfant, la santé de la femme, la promotion de l’abandon de la pratique de l’excision, l’hygiène et prévention de la maladie.
En outre, ils ont pu acquérir des compétences, grâce surtout aux exercices pratiques sur les techniques d’animation des séances éducatives qui les rendent aptes à assurer la formation des facilitateurs communautaires.
Depuis 2007, grâce à l’accompagnement financier de UNCEF/Burkina, le programme Yamwekre est mis en œuvre dans les provinces du Sanmatenga, du Ganzourgou et par la suite dans le Gourma en 2012 et 2013. Ainsi, à nos jours les communautés de 221 villages de ces provinces qui ont bénéficié de l’intervention de ce programme se sont engagés à abandonner la pratique de l’excision à travers des déclarations publiques d’abandon de la pratique de l’excision.
Fort de ses résultats encourageants, pour cette campagne 2013, un des faits majeurs qu’il faut noter est le déploiement de Yamwekre dans la région du sahel, notamment à Bani une commune rurale située à 35 km de Dori.
C’est dans ce sens qu’une session de formation des Facilitateurs communautaires (FACOM) et des superviseurs s’est déroulée du mardi 1er au samedi 26 octobre 20013 au centre diocésain de Dori. Cette formation avait pour objectif de renforcer les compétences des participant(e)s pour la mise en œuvre des activités du programme Yamwekre dont le but est de contribuer à la création d’un environnement protecteur pour les enfants, filles et garçons, dans la zone d’intervention.
Par ailleurs, l’objectif principal de la formation était de renforcer les connaissances des participant(e)s sur la stratégie de mise en œuvre et le contenu du programme Yamwekre, afin de leur permettre de conduire efficacement les activités sur le terrain.
A l’issue de la formation qui dans l’ensemble s’est bien déroulée, 30 candidat(e)s sur 45 au poste de FACOM ont été retenus pour la présente campagne de Yamwekre.
Depuis 2007, grâce à l’accompagnement financier de UNCEF/Burkina, le programme Yamwekre est mis en œuvre dans les provinces du Sanmatenga, du Ganzourgou et par la suite dans le Gourma en 2012 et 2013. Ainsi, à nos jours les communautés de 221 villages de ces provinces qui bénéficiés de l’intervention du programme ont pu changer la norme sociale en rapport à la pratique de l’excision à travers des déclarations publiques d’abandon de la pratique de l’excision.
Fort de ses résultats encourageants, pour cette campagne 2014, un des faits majeurs qu’il faut noter est le déploiement de Yamwekre dans la région du sahel, notamment à Bani, une commune rurale située à 35 km de Dori.
C’est dans ce sens qu’une session de formation des Facilitateurs communautaires (FACOM) et des superviseurs s’est déroulée du mardi 01 au samedi 26 octobre 2013 au centre diocésain de Dori. Cette formation avait pour objectif de renforcer les compétences des participant(e)s pour la mise en œuvre des activités du programme Yamwekre dont le but est de contribuer à la création d’un environnement protecteur pour les enfants, filles et garçons, dans la zone d’intervention.
Par ailleurs, l’objectif principal de la formation était de renforcer les connaissances des participant(e)s sur la stratégie de mise en œuvre et le contenu de programme Yamwekre, afin de leur permettre de conduire efficacement les activités sur le terrain.
A l’issue de la formation qui dans l’ensemble s’est bien déroulée, 30 candidat(e)s sur 45 au poste de FACOM ont été retenu(e)s pour la présente campagne de Yamwekre.
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