Réponses aux besoins humanitaires des populations déplacées et communautés hôtes dans la région du Sahel, Burkina Faso: Financé par l’UNFPA, le projet avait pour but d’apporter une réponse à aux besoins de protections des populations déplacées et communautés hôtes, en particulier les enfants et les femmes, confrontés à la crise humanitaire dans l’ensemble des 4 provinces de la région du Sahel. Pour y parvenir des espaces amis d’enfants (EAE) ont été mis en place. Parallèlement aux EAE, des activités d’identification, de référencement et de prise en charge par les services compétents ont été conduites. Par ailleurs, des cellules communautaires de protection des enfants mises en place pour faciliter les activités de protection de l’enfant dans les zones très affectées par la crise. Des résultats tangibles ont été engrangés : * 20 Espaces Amis d’Enfants (EAE) aménagés dans les 10 communes d’intervention, dont 10 espaces physiques et 10 virtuels à travers une solution digitale / mobile ; * 14 675 enfants (PDI et populations hôtes) touchés par des activités de prise en charge psychosociale à travers les EAE ; * 4 000 ménages regroupant 5 056 enfants ont bénéficié de kits d’urgence ; * 50 familles des enfants ENAES les plus vulnérables ont bénéficié d’une assistance en vivres ;* 50 cellules communautaires de protection mises en place, formées et opérationnelles en matière de protection de l’enfance en situation d’urgence ; * 6 486 personnes (PDI et hôtes) ont été touchées par les sensibilisations sur les thématiques Wash, protection, santé et nutrition dont 2 137 femmes et 3 093 enfants ;* 18 074 personnes ont été touchées par les sensibilisations sur la prévention et mitigation des risques de violences basées sur le genre dont 6 946 filles; 6 306 garçons et 2 812 femmes.
Appui au renforcement des capacités et du rôle des femmes et des jeunes filles dans le processus de transition politique et de consolidation de la paix: financé par l’UNFPA Burkina Faso, l’approche adoptée pour renforcer les connaissances et les compétences des femmes et des jeunes filles membres de la coalition nationale des femmes consiste à produire et la diffuser des contenus informatifs, à assurer la gestion de l’information, l’éducation aux médias pour la déconstruction des « Fakes news », le renforcement des capacités pour l’utilisation efficace des TIC. Ce projet qui est toujours en cours a déjà permis d’enregistrer les réalisations suivantes : * 200 femmes et 200 jeunes filles issues d’organisations féminines membres de la coalition nationale des femmes ont été formées sur l’usage des médias y compris les médias sociaux et sur le « fact checking » ; * 230 femmes et 196 jeunes filles formées sur l’engagement citoyen et la participation des femmes aux processus de transition politique et de consolidation de la paix ; *14 émissions radiophoniques sur l’engagement citoyen des femmes et des jeunes avec une audience estimée à 2 096 918 personnes ; * 1355 activités de sensibilisation sur la désinformation, la radicalisation, l’extrémisme violent et les crimes organisés ont été réalisées, soit 774 causeries éducatives qui ont touché 14 341 personnes.
Consensus Communautaire pour mettre fin au mariage d’enfants, à l’excision et aux violences faites aux enfants dans les régions de l’Est et du Centre Ouest : financé par l’UNICEF Burkina Faso, ce projet avait pour objectif de contribuer à la protection des droits des enfants, à la promotion de l’abandon du mariage des enfants, des mutilations génitales féminines (MGF) et toutes formes de violences faites aux enfants. L’exécution projet a favorisé la mise en circulation d’informations sur les droits de l’enfant et de la femme dans la zone d’intervention en direction des communautés. Les activités mises en œuvre ont permis d’atteindre les résultats suivants : * 123 615 personnes dont 61 078 femmes ont bénéficié de renforcements des compétences de vie courantes et d’informations sur leurs droits ; * 43 000 enfants dont 24 300 filles peuvent expliquer les méfaits du mariage d’enfant et de l’excision ; * 5 607 leaders communautaires dont 666 femmes se ont adhéré au projet en s’engageant dans la promotion des droits de l’enfant ; * 352 écoles partenaires se sont impliquées à rapporter les cas de violences à l’école ; * 18 200 enfants identifiés et inscrit à l’école poursuivent leur scolarité sans interruption ; * 797 enfants à risque ou victimes de violence ont été pris en charge par les services sociaux ; * 147/150 de villages de province de la Gnagna enregistrent les mariages dans des registres dédiés ; * 1 forum communautaire sur le suivi des activités des cellules de protection de l’enfant. 300 membres de cellules de protection de l’enfant ont été touchés ; * 4 403 enfants soit 2 159 garçons et 2 244 filles ont bénéficié d’actes de naissance.
Réalisation de Séances de Communication pour le Changement de Comportement sur les Thématiques liées à la Promotion de la Santé des Adolescent(e)s et la Prévention des Violences Basées sur le Genre : financé par l’Agence Belge de Développement (Enabel) et couvrant la période de juillet 2022 à juin 2023, le projet a permis d’améliorer l’accessibilité des services sociaux-sanitaires de base, y compris pour les populations déplacées, avec une attention spécifique pour les femmes et les jeunes. Aussi, il a contribué à renforcer le droit d’accès à une information de qualité sur différentes thématiques liées à la Santé et les Droits sexuels et reproductifs des adolescents et jeunes. Le projet a également renforcé la promotion des comportements à moindre risque (lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme, et les rapports sexuels à risque exposant aux IST/ VIH/SIDA, les grossesses non désirées, la consommation de substances illicite) et la prévention des violences basées sur le genre (VBG) dans la région du Centre-Est. La mise en œuvre du projet a permis les réalisations suivantes : Renforcement des capacités de 30 animateurs issus de 5 OSC sur les techniques de sensibilisation et sur les thématiques liées à la SSRAJ et la prévention des VGB ; Mobilisation et renforcement des compétences de 230 acteurs clés composés d’animateurs des OSC, agents de santé, agents de l’action humanitaire, leaders villageois, leaders de la jeunesse, représentants des PDI, sur les thématiques liées à la SSRAJ et la prévention des VGB ; Mise en place et équipement de 04 espaces sécurisés pour les femmes/filles et jeunes dans 04 communes d’intervention (Bittou, Tenkodogo et Pouytenga) et animation de 231 séances éducatives au sein de ces espaces qui ont permis de toucher 7.595 personnes ; Réalisation de 501 séances de sensibilisation par les OBC partenaires de mise en œuvre dans 25 villages ciblés qui ont touché 14.476 personnes ; Réalisation 12 représentations théâtrales qui ont regroupés 1.188 personnes dont 761 PDI et 427 personnes hôtes ; Organisation de 05 rencontres de plaidoyer avec les autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses qui ont connu la participation de 117 personnes dont 48 femmes
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