Notre vision

Notre mission

Notre but

Nos objectifs

Mwangaza Action est une Organisation Burkinabé à but non-lucratif, à vocation sous-régionale, spécialisée en mobilisation sociale et participation / engagement communautaire. Créée en novembre 1995, elle a été officiellement reconnue en février 1996. La nouvelle Loi CNT N°064-2015/CNT adoptée en 2015 a conduit à la mise à jour du récépissé sous le N°2017-00116801 du 17 février 2017. Le nom « Mwangaza » signifie « clarté / lumière » en Swahili, langue africaine qui a le plus grand nombre de locuteurs. Le Swahili a du reste été déclaré depuis 2004 par l’Union Africaine (UA) comme langue de travail de l’Union.

Mwangaza Action a pour Mission de « contribuer, par le biais de la formation, la recherche /les études, l’assistance technique et l’échange d’expérience, à la promotion et au développement durable des communautés à la base ». Afin d’exécuter sa mission, Mwangaza Action se donne comme but global de « contribuer au renforcement des capacités des communautés et des acteurs ayant des actions et des interventions en direction des communautés ».

Mwangaza Action dispose de partenariats aussi bien au plan institutionnel qu’opérationnel qui facilitent la mise en œuvre de ses projets et programmes sur le terrain. Ainsi l’Organisation a une Convention d’établissement avec le Gouvernement du Burkina Faso, une Convention de collaboration avec le Ministère de la Santé et une Convention de partenariat avec le Ministère du genre, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire.

En termes d’affiliation à des associations ou des groupes de coordination, Mwangaza Action est membre du SPONG (Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales) ; du réseau des associations et ONG contre la pratique de l’excision (RAOPE) et de la coalition nationale contre le mariage d’enfants au Burkina (CONAMEB).

En termes d’activités principales, Mwangaza Action offre une gamme variée de services et de formations qui vont du développement des capacités à la conception et à la mise en œuvre de Programmes de développement. De façon spécifique, Mwangaza Action : *conçoit et exécute des projets et programmes de développement au profit des communautés à la base ; * développe et met en œuvre des programmes de formation de formateurs Organisations non Gouvernementales/ Association de Développement (ONG/AD), structures étatiques et non-gouvernementales, projets et organisations à base communautaire, ou directement au profit de leurs agents ou membres ; * élabore et met en œuvre des stratégies de mobilisation sociale et de participation communautaire ; * conçoit et exécute des plans de communication pour le changement social et de comportement (CCSC) ; * développe des outils et supports de CCSC ; * appuie ou collabore avec des institutions et organisations publiques, nationales, internationales et non gouvernementales ayant des actions en direction des communautés à la base.

Mwangaza Action couvre tout le territoire national par ses interventions. La situation des zones de nos interventions actuelles et passées se présente ainsi qu’illustrée dans la carte ci-dessous.

Mwangaza Action œuvre essentiellement pour le développement et la promotion des communautés de base au Burkina Faso. Mais depuis octobre 2010, l’Organisation est autorisée à exercer ses activités au Niger par Arrêté N° 0728/MISD/AR/DGAPJ/DLP du 29 octobre 2010. Au Niger, les premières interventions de Mwangaza Action ont couvert la période de novembre 2008 à novembre 2013 et ont essentiellement porte sur la fourniture d’une assistance technique au profit de l’UNICEF/Niger, en vue de contribuer au développement des capacités nationales pour la promotion des Pratiques Familles Essentielles (PFE) pour le développement et la survie de l’enfant (PFE) et pour la protection des enfants, par la conception des outils de pédagogique et la formation des acteurs à différents niveaux. Ainsi plusieurs mission ont été conduites au Niger pour :

  • Elaborer des modules de formation des formateurs sur les PFE, la participation communautaire et les techniques de communication et de facilitation ;
  • Réaliser des formations de formateurs sur les PFE, la participation communautaire, les techniques de communication et la méthodologie de formation au profit d’un pool de 30 formateurs nationaux issus d’ONG nationales partenaires de UNICEF et des services techniques étatiques
  • Réaliser des formations de formateurs sur la protection de l’enfant, la participation communautaire, les techniques de communication et la méthodologie de formation au profit d’un pool de 24 formateurs nationaux issus d’ONG nationales partenaires de UNICEF et des services techniques étatiques ;.
  • Appuyer/superviser les formations des relais communautaires conduites par les formateurs nationaux sur les PFE et sur la protection de l’enfant.


Ce qui nous différencie

Première organisation burkinabè à développer et mettre en œuvre une démarche méthodologique de mobilisation et participation communautaire pour des interventions en matière de santé. En effet, Mwangaza Action est née de la volonté de Techniciens du Programme d’Appui aux Communautés pour la Santé (PACS), dans le cadre de la mise en œuvre du Volet Appui aux Communautés du Programme DEP / USAID « Santé Familiale et Financement des Coûts de Santé » (1993 – 1995) dont l’objectif général était de contribuer au renforcement de la participation communautaire aux Soins de Santé Primaires, notamment en accompagnant les communautés à s’organiser et jouer un rôle actif dans la gestion du système local de santé. La responsabilité de la mise en œuvre de ce projet était confiée à la CLUSA (Cooperative League of the USA) ; sous l’Accord de Subvention nº 624-075-A-00-3115 avec l’USAID. Soucieuse de la promotion d’une Expertise Locale d’Appui aux Communautés, la CLUSA a favorisé l’émergence de Mwangaza Action en novembre 1995. Depuis lors, Mwangaza Action s’est approprié la Démarche et les outils de Mobilisation et Participation Communautaire développés au cours du PACS et les a adaptés au fil du temps, selon les contextes spécifiques, dans la mise en œuvre de ses projets et programmes. En 1999, grâce à l’appui financier de Johns Hopkins University / USAID dans le cadre du Projet « Santé Familiale et Prévention du Sida (SFPS) », deux documents de références ont été publiés :

  • « Guide Méthodologique d’une Approche de Mobilisation Sociale » (1999) ;
  • « Manuel de Communication Sociale à l’Intention des Prestataires des Services de Santé » (1999) ;

Dans l’exécution des projets et programmes, Mwangaza Action dispose de deux formules principales d’intervention : * La première formule permet de traiter directement avec les membres des communautés à la base ; *Dans la deuxième formule, Mwangaza Action fournit différents services à des intermédiaires que sont les organisations non- gouvernementales, les institutions nationales et internationales, selon l’expression de leurs besoins, au bénéfice des populations. Les secteurs d’intervention et les domaines d’expertise de Mwangaza Action sont les suivants :

  • Santé, spécifiquement mise en œuvre d’interventions pour le changement social et de comportement en matière de : Santé, droits sexuels et reproductifs (SDSR) des adolescent(e)s et jeunes ; Santé de la mère, du nourrisson et de l’enfant ; IST/VIH-Sida.
  • Nutrition, notamment nutrition communautaire comprenant : Promotion des pratiques familiales essentielles ; Promotion des bonnes pratiques d’alimentation familiales et Promotion des aliments locaux nutritifs.
  • Protection, notamment : Education à base communautaire sur les droits humains ; Protection de l’enfance (excision et mariage d’enfant) ; Prévention des VBG et Prévention de l’Exploitation, Abus Sexuel (PEAS) ; Elimination de la pratique des MGF.
  • Eau, Hygiène et Assainissement (EHA / (WASH), comprenant : Amélioration de l’accès à sources d’eau potables (forages manuels et PEA) ; Promotion des bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement (y compris distribution de filtres à eau).
  • Réponse humanitaire et d’urgence, comprenant : Protection de l’enfance en situation d’urgence ; ANJE en situation d’urgence (ANJE-U) ; Prévention et atténuation des risques de VBG et d’EAS au sein des populations déplacées internes ; Assistance alimentaire et nutritionnelle aux PDI et populations hôtes vulnérables ; Promotion de la paix, la cohésion sociale et des mécanismes de prévention de l’extrémisme violent et de la radicalisation.

Dans ces différents secteurs d’intervention, plusieurs approches ont été développées afin de mieux atteindre les cibles pour une réalisation adéquate et efficiente des objectifs des projets et programmes exécutes. Les principales approches développées se déclinent ainsi que suit :

Précurseur de l’approche Ecole des maris et des futurs époux (EdMFE)  au Burkina Faso : A travers le septième programme de coopération UNFPA-Burkina Faso (2011-2015), Mwangaza Action mis en œuvre dans la région du Centre Nord la stratégie « école de maris » à partir de janvier 2023. Cette stratégie utilise l’approche transformationnelle du genre pour mieux impliquer les hommes dans la santé maternelle, néonatale et infantile (SMNI) et santé de la reproduction (SR). Sa démarche permet de questionner les normes de genre nuisibles et le déséquilibre de pouvoir entre les femmes et les hommes pour faire émerger des changements au niveau des attitudes et comportements négatifs des hommes par rapport à la SMNI et la SR ; en formant des “maris modèles” qui, à leur tour, sont appelés à sensibiliser leurs pairs afin qu’ils changent aussi et par ricochet, sensibiliser et faire changer la communauté entière.

Mère-à-Mère / Mother-to-Mother (MtM) : Ce modèle met en pratique la communication interpersonnelle à travers des groupes communautaires dénommés groupes de soutien mère-à-mère (MtM). Cette approche de communication contribue à l’amélioration de la santé et la nutrition maternelle et infantile à travers l’adoption de pratiques optimales de santé-nutrition des femmes, nourrissons et jeunes enfants.

Groupes d’Apprentissage et de Soutien aux Adolescentes (GASA) : L’approche GASA vise à atteindre les adolescentes afin d’agir durablement sur leurs connaissances, attitudes et comportements en lien avec les thématiques de santé, nutrition, hygiène, etc. Des thématiques transversales comme le genre, les VBG/EAS sont également abordées. Chaque GASA est animé par une « Mentor » qui est une « Femme Modèle » plus âgée choisie dans la communauté par les adolescentes elles-mêmes et validée par les parents (mamans) des adolescentes. Cette approche conduit à une santé et un bien-être amélioré aussi bien pour les adolescentes que pour les communautés dans lesquelles elles vivent.

Clubs jeunes-à-jeunes (Jeunes@Jeunes) : C’est une approche qui vise à améliorer la santé de la reproduction des adolescents par la mise en place, le renforcement et la mise en réseau des clubs de jeunes. Plus particulièrement, elle vise à changer les attitudes et le comportement des adolescents  pour un meilleur style de vie sexuelle en faisant la prévention des grossesses non désirées, de l’avortement, des IST y compris le VIH/SIDA ; en donnant aux jeunes la capacité d’apprendre les uns des autres ; en utilisant les connaissances et les méthodologies participatives les plus récentes.

A travers la mise en œuvre de ses différents projets et programmes, Mwangaza Action s’est constituée une audience estimable auprès des partenaires techniques et financiers ; et une grande expérience en matière contribution au développement. De cette solide expérience, Mwangaza Action tire les avantages comparatifs suivants : * une variété de partenaires techniques et financiers nationaux; gouvernementaux et internationaux ; y compris des agences du système des nations unies ; ce qui témoigne de la crédibilité dont jouit l’organisation ; * une expertise reconnue au plan national et sous-régional en matière d’approches et stratégies de mobilisation sociale et participation / engagement communautaire ; * une forte présence sur le terrain à travers des interventions actuelles ou passées couvrant pratiquement tout le territoire national ; * une capacité à adapter ses stratégies et à travailler dans des environnements difficiles et souvent hostiles avec de nombreux défis aussi bien aux plans social, environnemental que sécuritaire.

À l’occasion de l’exécution d’un projet ou programme, une équipe à temps partiel issu de l’équipe centrale permanente est responsabilisée pour la conduite du projet et cette équipe met en place l’équipe du projet qui est à 100% sur le projet. La gestion quotidienne des interventions et de façon générale de la vie de Mwangaza Action, est assurée par cette équipe centrale permanente (Bureau de Coordination) composée de 11 professionnels expérimentés. Mwangaza Action renforce cette équipe centrale avec un réseau de consultants nationaux et internationaux pluridisciplinaires. Au niveau communautaire, Mwangaza Action a développé des partenariats avec une plus d’une centaine d’organisations communautaires (associations, groupements, clubs de jeunes, clubs de maris, etc.) à l’occasion de la mise en œuvre de ses interventions.

06 BP : 9277 Ouagadougou 06

Burkina Faso

Tel. : (+226) 25 50 90 49 / 25 37 89 86

E-mail : info@mwangaza-action.org / mwangaz@fasonet.bf

Les populations de 104 villages des communes de Boussouma, de Kaya, de Zorgho, et de Méguet, ont pris un engagement collectif et public pour abandonner la pratique de l’excision dans une cérémonie de déclaration publique. Cet acte collectif a été posé le 07 Mai 2011 à Boussouma, chef lieu du royaume.

Cette cérémonie a été marquée par la présence de Madame le ministre de l’action sociale et de la solidarité nationale et de sa Majesté Naaba Sonré, Dima du Royaume de Boussouma.

Aussi cette cérémonie de déclaration publique d’abandon de la pratique de l’excision a connu la participation des délégations (au moins 15 par villages) des 104 villages, de 6 chefs de cantons du royaume de Boussouma et de 4 chefs de cantons du Ganzourgou, les chefs des 104 villages, l’ambassadeur de Danemark, le gouverneur du centre nord, les hauts commissaires des provinces du Sanmatenga et du Ganzourgou, des autorités administratives, des chefs des Services techniques, des Associations et ONG, des Partenaires au développement (UNICEF, UNFPA, GIZ, etc.), du CNLPE , de la Presse nationale (radio, télévision et journaux) et une délégation du Comité Nigérien sur les pratiques traditionnelles (CONIPRAT).

Cinq mille (5.000) personnes environ ont participé à cette importante rencontre pour accompagner les populations des 104 villages des 4 communes dans leur volonté d’adopter publiquement une nouvelle norme sociale qui est la non-excision.

Le samedi 07 mai 2011, les 104 villages se sont retrouvés pour exprimer cette décision de manière collective et coordonnée et aux yeux de tous.

Loin de se confondre à une simple activité, cette cérémonie de déclaration publique d’abandon de la pratique de l’excision est le résultat d’un travail d’éducation de la communauté depuis 2007.

Les articulations de la cérémonie se composent comme suit : des allocutions, les déclarations des communautés, un rite traditionnel pour l’abandon de la pratique de l’excision et cela a été ponctué par des danses.

Ainsi, le chapitre des allocutions a été ouvert par le mot de bienvenue du représentant de sa Majesté, Dima de Boussouma, une brève présentation du programme Yamwekre, suivi de l’allocution du Maire de Boussouma. Tous sont unanimes à reconnaître la nécessité et l’urgence de travailler en synergie pour mettre fin à la pratique de l’excision qui met en danger la santé de la femme et de la jeune fille.

Suite à ces discours, sont intervenues les différentes déclarations des femmes, des musulmans, des catholiques, des protestants et enfin des coutumiers qui ont tous rejetés la pratique de l’excision et ont remis au jugement divin quiconque persistera dans cette pratique. Les coutumiers, quant à eux, ont promis des sanctions coutumières à qui enfreindra à la nouvelle norme qui est la non excision.

Toutes ces allocutions et déclarations ont été ponctuées par des danses traditionnelles animées par des troupes venues des provinces du Ganzourgou et du Sanmatenga.

Il faut retenir que le moment le plus solennel de cette cérémonie fut l’enterrement des objets utilisés pour l’excision pour marquer la fin d’une pratique qui porte atteinte aux droits de la femme et de la jeune fille.. Les communautés ont déclaré qu’elles enterrent également par la même occasion de façon symbolique, tous ceux qui seraient tentés de continuer la pratique dans la clandestinité.

Pour ce faire, les femmes n’ayant que faire des objets utilisés pour l’excision – plat en terre, couteau, une jupette que la fillette porte après l’excision – ont déclaré ne plus avoir besoin de ces objets et les ont remis aux musulmans. Les Musulmans à leur tour ont dit que cette pratique de l’excision n’est pas une recommandation de leur religion et ont remis les objets aux catholiques. Les catholiques à leur tour ont déclaré qu’aucun passage dans leur Livre Saint ne prône l’excision et les ont remis aux protestants. Les protestants pour les mêmes raisons les ont remis aux coutumiers qui, ne sachant à qui remettre ont décidé de leur enterrement qui symbolise ainsi la fin de la pratique de l’excision dans leur contrée.

Cette belle cérémonie a pris fin avec le discours très attendu de Madame la ministre de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale qui a été précédé par le mot de remerciement du Coordonnateur de Mwangaza Action.

L’atelier d’échange a eu lieu du 08 au 10 décembre 2011. Il a consisté à présenter le bilan d’activités 2011 aux OLP et à réfléchir sur les perspectives 2012. A la revue des aspects à améliorer et solutions proposées lors du 1er atelier d’échanges et de concertation un travail intense de remise à niveau a été fait par l’équipe de projet. Il faut noter qu’un dispositif de suivi des activités, de collecte des données et d’appui conseil des organisations partenaires a été mis en place par l’équipe de projet. Cet atelier bilan aura permis également de passer en revue nos attentes pour 2012 en ce qui concerne la documentation et la capitalisation des approches ou bonnes pratiques expérimentées et d’orienter les organisations partenaires sur les prochaines étapes de la capitalisation

Financement des plans d’action par le SP/CNLS-IST : un nouveau souffle dans la lutte contre le Sida pour les associations de Léo

Grace à un financement du SP/CNLS, un nouveau plan d’action de lutte contre le VIH/SIDA et les IST est en cours d’exécution dans la commune de Léo. A travers ces activités, une nouvelle dynamique s’observe à travers la synergie d’action entre les structures associatives locales. Dans la mise en œuvre des séances de sensibilisation et de communication de proximité 6 associations sont impliquées. Ce sont l’AJDL, l’ADDE, le Réseau des Jeunes de  Sissili et du Ziro, l’ATDC, une troupe théâtrale et deux structures féminines, UFED et ASSADEFC.

La formation des animateurs et superviseurs des associations à eu lieu du 15 au 19 juillet 2012 dans la salle de réunion du District sanitaire de Léo. Elle a été conduite par une équipe de formateur de l’ONG Mwangaza Action

Advocates for Youth accompagne les actions en faveur de la SS/SRAJ à Léo

Le projet d’amélioration de l’accès des jeunes aux services de santé  sexuelle et de la reproduction initié par Mwangaza action bénéficie de l’appui financier de l’ONG américaine advocates for Youth. Le projet vient de recevoir un financement  additionnel de 14,000 $ US pour appuyer et renforcer les initiatives locales.