Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du «Projet de Sécurité Alimentaire et de Renforcement de la Résilience au Sahel (REGIS-ER)», financé par l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID), MWANGAZA ACTION, à travers son Assistant de programme, a effectué une mission du 1er au 06 février 2015 à Seytenga dans la province du SENO. L’objectif de la mission était de Renforcer les capacités des ASBC et des Mères-Leaders des  villages d’intervention de REGIS-ER dans l’aire sanitaire du CSPS de Seytenga. Deux sessions de formations ont alors été organisées et déroulées  respectivement du 02 au 03/02/2015 et du 04 au 05/02/2015 dans la salle de réunion de la mairie de Seytenga.

Les points abordés au cours de ces sessions qui ont privilégié la démarche participative, ont concerné le lavage des mains au savon, la confection de tippy-taps, la mise au sein précoce, l’allaitement exclusif et l’alimentation complémentaire.

Les participants à ces sessions étaient :

  • les  ASBC de chaque village d’intervention,
  • les  ML de chaque village d’intervention,
  • les Infirmiers Chef de Poste de chaque CSPS,
  • les facilitateurs de REGIS,
  • les Spécialistes régional SNW,
  • les Spécialistes Nationaux SN et SBCC.

Du 25 au 30 janvier 2015, une équipe composée de 02 spécialistes santé-nutrition et WASH, de 06 facilitateurs de la région de l’Est, du responsable national santé-nutrition et d’un représentant de MWANGAZA ACTION, a suivi et accompagné la réalisation des auto- diagnostiques Communautaires (ADC) dans les CSPS de couverture du «Projet de Sécurité Alimentaire et de Renforcement de la Résilience au Sahel (REGIS-ER)» dans la commune de Manni. Au total, trois ADC ont été réalisées respectivement le 27/01/2015 au CSPS de Rakiri, le 28/01/2015 au CSPS de Bourgou et le 29/01/2015 au CSPS de Monpienga

Du 29 au 30 janvier,  s’est tenu au CENESA, la foire des bonnes approches organisée par DIAKONIA à travers le Fonds commun Genre. Au cours de cette foire, il a été question de présenter quelques approches développées  par l’ONG Mwangaza Action.

Pendant ces deux jours, 220 documents, 05 CD audio, 06 CD films, 14 dépliants de Mwangaza Action, 03 teeshirts, 1 gilet, 1 sac, 3 outils GRAAP série excision, 1 album photo et 90 autres documents des organisations partenaires telles que APJAD et ATH ont été présentés.

A l’issue de cette foire, 212 documents dont 149 de Mwangaza Action, 30 de ATH et 33 de APJAD ont été distribués. Aussi, 3 rendez ont été pris pour des échanges futures.

Les objectifs ont été atteint car  cette foire a permis de présenter les différentes approches et outils développés par l’ONG, d’avoir une visibilité auprès des autres partenaires. Aussi, elle a permis de faire connaissance à d’autres approches innovantes parmi  lesquelles, l’approche Beog Biiga développé et mise en œuvre par le Catholic Relief Service (CRS).

Mwangaza Action est impliquée à cette activité pour deux raisons principales. D’abord elle a bénéficié d’un financement du Fonds Commun Genre pour la mise en œuvre du projet CAP-MGF II et grâce à ce projet, l’ONG a pu développer un certain nombre d’approche pour la réduction des inégalités de genre. Ensuite Mwangaza Action est engagé depuis belle lurette dans un processus de lutte contre les violences basées sur le genre.

L’Atelier de clarification des rôles des différentes interventions dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet Alive & Thrive au Burkina Faso a lieu du jeudi 19 au vendredi 20 mars 2015 à la salle de réunion de la fondation Terre des Hommes. Il a été question de renforcer les connaissances des parties prenantes sur l’approche multi-volets et innovante d’Alive & Thrive, visant à améliorer les pratiques d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant, afin de réduire la mortalité néonatale et infantile au Burkina Faso.

Au cours de cet atelier neuf (9) modules ont été développés:

–          État des lieux de l’ANJE au Burkina Faso ;

–          Service d’ANJE au cours de la grossesse ;

–          Services d’ANJE des mères d’enfants de moins de 6 mois ;

–          Services d’ANJE d’enfants de 6 – 23 mois

–          Processus de communication pour la promotion de l’ANJE ;

–          Clarification des rôles des partenaires ;

–          Cadre conceptuel du projet ;

–          Plaidoyer en faveur de l’ANJE ;

–          Plan de suivi et évaluation de Alive & Thrive

Les objectifs de l’atelier sont atteints car à la fin de l’atelier des informations pertinentes ont été fournies sur les services d’ANJE, de sorte que tous les partenaires aient la même compréhension de base des sujets techniques prioritaires. Aussi, les rôles de chaque partenaire dans le processus de mise en œuvre des activités du Projet d’Alive & Thrive dans la Boucle du Mouhoun ont été clarifiés.

Mwangaza Action est impliquée à cette activité car elle est un partenaire de mise en œuvre du projet Alive and Thrive au Burkina Faso et quatre de son personnel ont pris part à l’atelier.

Suite à la déclaration publique du 07 mai 2011 à Boussouma, les chefs de canton se sont engagés à mettre en œuvre des activités de communication afin de continuer la sensibilisation de leurs populations pour l’abandon total de la pratique de l’excision dans leur contrée.

C’est dans ce cadre qu’une session de recyclage des animateurs s’est déroulée du 24 au 28 mars 2015 au Centre Diocésain de Kaya conformément au planning des chefs de canton. Les thèmes abordés au cours de ce recyclage ont concerné l’excision et les techniques de communication.

Il faut noter que la session de recyclage s’est beaucoup appuyé sur la démarche participative qui était caractérisée par des travaux de groupe

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme intégré pour la prévention des violences à l’égard des enfants et la prise en charge des victimes au Burkina  Faso, s’est  tenu le mercredi 8 avril 2015 à 9h45mn sur l’ex site d’hébergement des sinistrés  à Tooghin  au secteur  42 , le lancement officiel des activités de la CELLULE LOCALE DE COMMUNICATION (CLC).

Cette cérémonie organisée par l’ONG MWANGAZA ACTION a vu la participation des autres partenaires (AIDOS, VOIX DE FEMME/CBF, LA SAISONNIERE) et celle des autorités administratives (le président de la délégation spéciale de l’arrondissement 10 ; la représentante de l’action sociale de  Nongr – Masson, les représentants-es des institutions) ; des autorités coutumières et religieuses et de la population du secteur 42).

Au cours de cette cérémonie, chaque partenaire de mise en œuvre a présenté de façon succincte sa part contributive dans le programme. Aussi, pour joindre l’ultime à l’agréable, une animation théâtrale des thèmes sur  la maltraitance des enfants confiés dans les familles, l’abus sexuel et le mariage forcé, a été faite, ce qui a égaillé l’ensemble des participants.

Enfin, le président de la  délégation spéciale de l’arrondissement 10 a saisi l’occasion pour louer les efforts faits par MWANGAZA ACTION et ses partenaires pour instaurer un environnement protecteur des enfants au secteur 42 et s’engage à accompagner ces différents efforts. Ceci étant, la cérémonie a pris fin avec la déclaration solennellement du début des activités de la cellule locale de communication.

L’atelier d’amendement des résultats de l’étude de base du «Programme intégré pour la prévention des violences à l’égard des enfants et la prise en charge des victimes au Burkina Faso», s’est tenu le jeudi 09 avril 2015 dans la salle de réunion du Centre pour le Bien être des Femmes CBF.

A cette rencontre, il a été question de présenter :

– les résultats de l’étude de base réalisée par Mwangaza Action dans le secteur 42 pour évaluer le degré de connaissance de la population en matière de droit de l’enfant ;

– les résultats de l’atelier d’auto diagnostic communautaire réalisé également dans le secteur 42 ;

–  les indicateurs du projet.

Des résultats de l’étude de base, on retient que cette étude a permis d’avoir une situation de référence et  de mettre à la disposition des partenaires des donnés de base de suivi-évaluation du projet.

Des recommandations ont été formulés (voir rapport étude).

L’atelier d’auto diagnostic communautaire a permis également de voir les problèmes identifiés, les problèmes prioritaires retenus et les activités à mener pour résoudre ces problèmes par chaque groupe spécifique dans la communauté.

La matrice de suivi des indicateurs a été présentée et les partenaires ont fait des recommandations  et des suggestions pour améliorer l’outil et faciliter la collecte des données qui sera faite chaque trimestre et  présenté au partenaire chaque année.

A la suite de chaque présentation, les participants ont posé des questions de compréhension et d’éclaircissement.

C’est à l’issue de ces discussions qu’il a été demandé aux participants à reverser leur amendement, pour la finalisation des différents documents.

Comment aborder les questions de la santé sexuelle et de reproduction avec les élèves ? Comment les préparer à mieux traverser la période tumultueuse de l’adolescence ?

Ce sont autant de préoccupation qui justifient la tenue de cette formation tenue du 26 au 28 mars 2015 dans la salle de réunion du district sanitaire de Léo. C’était en présence de Monsieur Blaise BAYILI, inspecteur de la circonscription de l’enseignement de base Léo 2, venu représenter le DPENA de la Sissili.

Dans son allocution, le représentant du DPENA Sissili,  s’est appuyé sur des constats faits çà et là dans le milieu scolaire. Selon lui «on relève en effet un nombre non négligeable de grossesses précoces non désirées et de mariages précoces». Devant de telles situations, poursuit –il, «nous sommes tous coupables». C’est justement pour éviter que cette culpabilité ne pèse plus lourd qu’est organisée cette formation afin de soutenir les efforts déjà déployés par les enseignants.

Durant 3 jours, c’est à travers des approches participatives que 22 enseignants des classes de CE et CM de la circonscription de l’éducation de Base Léo 1 ont passé en revue l’ensemble des modules de formation.  C’était avec la facilitation de Monsieur Roger THIOMBIANO et Badjima BAKOUAN de  Mwangaza Action et l’appui technique de Madame Nicole CHEETHAM, Directrice internationale de la division santé et droits des jeunes à Advocates for Youth, basée aux états Unis.

Après les Centres de Santé et de Promotion Sociale (C.S.P.S.) de Lebda, Poulallé et Issaogo, où la stratégie «écoles des maris» a fait ses preuves, Mwangaza Action en collaboration avec ces partenaires dans le centre Nord, envisage l’extension de la stratégie à d’autres CSPS du district sanitaire de Kaya. Un atelier de sélection desdits CSPS a été tenu à Kaya à cet effet le 12 février dernier.

L’atelier a permis d’identifier les 10 formations sanitaires dans lesquelles seront implantées 30 prochaines écoles de maris dans la région du Centre Nord. Ces écoles devront contribuer à réduire la mortalité maternelle et infantile à travers une amélioration de l’implication des hommes dans l’utilisation des services de SR dans les aires sanitaires d’intervention.

Ce sont donc les CSPS de Nessemtenga,Tagalla Birguin, Lilbouré, Kiemna, Tébéré, Ziga, Koura, Tanhoko et Ouédéguin qui abriteront ces prochaines écoles de maris dont l’installation débutera dans le mois de juin 2015.

Le lancement du Projet Alive & Thrive : «Projet de renforcement de l’allaitement pour une meilleure survie de l’enfant au Burkina Faso» s’est déroulé le jeudi 7 mai 2015 à l’hôtel Bon Séjour de Dédougou.

Au nom de Monsieur le Gouverneur de la Région, le Secrétaire Général de la Région a salué l’arrivée du Projet dans sa Région et encouragé Alive & Thrive dans la suite de ses activités. Par la suite, la Directrice Pays d’Alive & Thrive dans son mot, a présenté succinctement le Projet et donné les raisons de sa mise en œuvre  dans la Région de la Boucle de Mouhoun.

Le Directeur du Projet, quant à lui, a présenté le Projet avec toutes ses composantes. On retient que, l’ONG Mwangaza Action, la Fondation Terre des Hommes de Lausanne et l’ONG Developement Média International (DMI) sont les partenaires directs de mise en œuvre du Projet.

Le discours de lancement du Projet, a été fait par le conseiller technique du ministre de la santé, représentant le ministre. A l’issu du discours de lancement, les autorités et les partenaires de Alive & Thrive ont  visité le Centre Médical Urbain de Dédougou. Cette visite a permis de remettre des cadeaux à la maternité du centre.